Top 10 des indispensables dans votre valise pour l'Amérique Latine
Avant de partir en voyage, on se creuse toujours la tête pour faire la valise la plus légère possible (maudits 23 kilos des compagnies aériennes).
On finit par emmener un truc pour « s’il pleut », « s’il fait froid », « s’il fait trop chaud », « si mes baskets puent la chèvre», « si le ciel me tombe sur la tête » et j’en passe…
Le résultat à la fin du séjour ? En utilisant seulement 35% des choses que l’on a emmenées, on se retrouve bloqué pour ramener des souvenirs à la grande tante Jacqueline et une bouteille de rhum local à Michel, le voisin qui a gardé votre chat (davantage ordonné que sa mère qui l’a perdu).
Mais pas de panique, plus de syndrome de la valise-trop-pleine, je vous ai concocté une petite liste pour vous aider à gérer efficacement vos bagages à destination de l’Amérique latine. En plus du traditionnel passeport, permis international, carte d’assurance, Smecta (ou Immodium ça dépend), maillots de bain, baskets, tongs, pyjama et anti-moustique, on se concentre sur les tips pratiques :
1 Un adaptateur.
C’est bête mais ça peut en bloquer plus d’un ! Que ce soit pour votre téléphone, votre appareil photo, votre GoPro ou votre brosse à dents, l’impossible accès à l’électricité peut s’avérer horrible pour vos vacances (et votre haleine). Selon le pays ou la nationalité du proprio de votre hébergement, il faudra avoir une prise US, UK ou EU. Facilitez-vous la vie et achetez une prise universelle qui fait les 3, et bien d’autres. Vous trouverez plein de supers modèles sur Amazon à moins de 10 euros.
2 Un chargeur portatif
Ca fait très « génération Y » connectée 24/7 je sais, mais je l’admets, ne plus avoir de batterie est le truc qui m’énerve le plus (juste après le bruit des moustiques, des ronflements et les salades avec du concombre). Avoir un chargeur portatif permet de ne pas louper une bonne photo ou tout simplement d’appeler maman ou les pompiers selon l’urgence. #pratique
3 L’application Uber
L’Amérique latine est un continent en voie de développement mais les gens ne vivent pas non plus tous dans une caverne. Téléchargez Uber (ou Tappsi si vous allez en Colombie), c’est pratique, sûr, accessible dans tous les pays et surtout pas cher. Vous évitez ainsi de vous faire arnaquer sur le prix « touriste » des transports, sport national là-bas, et vous diminuez le risque d’être confronté à une histoire de séquestration sordide. Il y a maintenant le wifi gratuit dans la plupart des villes, même pas besoin de tuer son forfait téléphone.
4 Un bon bouquin
Qu’on soit un backpacker ou un adepte des hôtels all inclusive, il y a toujours un moment où l’organisation foire et où l’on se retrouve à attendre des heures. La patience est CLEF au Latam. Avoir un bon bouquin permet à tous les voyageurs impatients d’optimiser leur temps intelligemment. Au lieu de plonger le nez dans le Routard ou le Petit Futé, découvrez plutôt un auteur local. Gabriel Garcia Marquez, Juan Rulfo, Mario Vargas Llosa, Pablo Neruda, Jorge Luis Borges ou encore Carlos Fuentes, vous avez l’embarras du choix.
Mon coup de cœur 2016: Le neveu d’Amérique de Luis Sepúlveda, écrivain écolo-coco chilien passionné de voyage.
5 Une tenue pour sortir
Les latinos attachent une grande importance à l’apparence, de Bogota jusqu’à Buenos Aires. Si vous avez prévu de sortir faire la fête ou d’aller dans un joli restaurant, il vous faudra montrer patte blanche. Interdiction de rentrer dans un bar en short pour les garçons et œillade désagréable pour les filles qui ne sont pas en talons. Les femmes sont très féminines et les hommes toujours en chemise.
Laissez donc votre tee-shirt Décathlon et vos birkenstock au vestiaire.
6 Une écharpe et 1 (petit) Pull (Marine)
Evitez de revenir avec une angine ! Prenez un bon pull pour les bus, les magasins, les taxis, les restaurants, les bars, les aéroports et les avions. La clim est à OUTRANCE en Amérique latine. La spécialité : -3C dans le resto de plage où vous allez manger avec les cheveux mouillés. Merveilleux. Atchoum !
7 Un Moleskine pour tout noter
Les endroits, les rencontres, les activités. Tenir un carnet de bord en vacances est un excellent moyen de se remémorer plus tard de supers bons souvenirs. Aussi bon que les photos. Prenez 10min par jour pas plus, vous ne le regretterez pas !
8 Un mini-dico espagnol
On a malheureusement tous eu des profs de langues au lycée qui nous ont traumatisés avec des listes de vocabulaire inutile ou des récitations de grammaire dignes de l’époque de Franco. Du coup, il y a forcément des endroits reculés où ni votre anglais approximatif « douyou spique ingliche ? », ni votre espagnol « Oune pokiteau dé espagnol ? » ne serviront. Acheter un mini Larousse de poche (45gr le dico), c’est indispensable et plus pratique que les cours de Mme Rapon.
Pour ceux qui vont au Brésil, pas la peine de vous dire d’acheter celui en portugais hein ? #tudobem.
9 Votre carnet de vaccins
Certains vaccins sont obligatoires dans plusieurs pays d’Amérique latine. Celui de la fièvre jaune, indispensable pour aller au Brésil et aux Bahamas par exemple. Renseignez-vous avant sur https://www.pasteur-lille.fr/vaccinations-voyages/ . Ce serait bête de devoir annuler vos vacances à cause d’une petite piqure aux fesses. J’en connais certains qui n’ont pas pu prendre l’avion pour cette raison (non, je ne citerai personne). A vous de voir.
10 Une excellente crème solaire
Je sais c’est bateau. Mais on n’insistera jamais assez là-dessus, surtout si vous voyagez aux alentours des Caraïbes. Non, le soleil de vos vacances au camping du Cap d’Agde l’année dernière n’a rien à voir avec celui que vous aurez là-bas. En étant métisse (mélange de couleur je viens d’ici et d’ailleurs), même moi je deviens rouge alors que je suis la dernière à devoir cramer sous un soleil de plomb. J’emporte toujours avec moi la moitié de la gamme Anthélios de La Roche Posay.
Si vous voulez éviter le bronzage vanille-fraise, ne lésinez donc pas sur l’écran total SPF50. Vous économiserez sur le budget dermato.
Avec tout cela vous êtes parés pour l'aventure !